Formée au design de mode au Japon, elle exerce comme graphiste en broderie et styliste pendant 15 ans, puis comme costumière pour le spectacle vivant, se détachant du vêtement pour privilégier son approche plastique des matériaux.
S’appuyant sur l’observation de son environnement urbain, les œuvres de Caroline Juy reconstituent dans une expression figée les flux de l’expansion et de l’éphémère. Les matériaux s’affranchissent de leur fonction première pour changer de nature, se lient pour créer une atmosphère irréelle marquée du cycle de la vie. L’œuvre « Les coquelicots, Monet » est un module de carton ouvragé composé de touches de couleurs et de juxtapositions de formes végétales stylisées. Restituant le souvenir de promenades dans les près et s’inspirant de la composition de la peinture de Claude Monet, l’œuvre revendique des lieux sauvages à explorer.