Initialement formé aux arts appliqués, illustration, bande dessinée, je pratique le dessin depuis toujours. Ma carrière professionnelle de direction artistique, si elle m’a permis d’explorer une multitude d’univers plastiques, elle m’a aussi éloigné du simple enjeu du trait, de l’envie témoin du croquis, de la recherche de la forme dans son appareil minimal, un crayon, une feuille, oeil et main.
Depuis 3 ans, et je l’avoue avec le confinement, pour ne pas dire grâce à, j’ai ré-investi ce territoire, celui séculaire du carnet et du dessin d’observation mais aussi ceux plus contemporain de la trace numérique, via tablette et logiciel, avec ses 3 super-pouvoirs associés. La maitrise du temps (le repentir du contrôle Z) , la capacité des couches (calques et effets) et enfin dessiner l’invisible grâce au zoom quasi infini.
En parallèle de la boite à outils, pigment ou pixel, un sujet fil rouge, le rapport du corps via la danse à l’écriture, culture hip hop, break, musique, graffiti. Cette quête de l’instant volé par le dessin, phase figée, extrait d’un mouvement, citation, parcelle et pourtant image plurielle, cut au montage valant pour séquence complète.
Choré-Graphie. C’est cette recherche de traduction, de citation, autour du travail de trois danseurs/chorégraphes Raphael Store, Doria Belanger et Ainsi Zhou que j’aimerai partager à l’occasion des PODADA 2022, impressions issues du travail de peinture pixel sous tablette, ou simples traces d’encres.
A votre disposition, si mes envolées sont brumeuses ou que vous souhaitez en voir plus pour le croire