Djamila découvre la photographie à douze ans, dans le quartier Nord de Colombes (Hauts de Seine). Elle
commence par photographier le monde qui l’entoure : l’urbain, la diversité, les habitants, magnifiques
acteurs d’une pièce de théâtre interprétant chaque jour le rôle de leur vie. Son quartier, morceau de village
dans une ville, forme peu à peu son univers. Dans le laboratoire du Centre culturel, où elle réalise des
tirages n&b de ses clichés, elle est happée par la magie de l’art photographique.
Elle décide alors d’en faire son métier et, après des études de photo, fera ses premières armes à Emap
International Magazine, puis dans le milieu mode, aux côtés de Peter Lindberg, Mario Testino, ou encore
Véronique Damagnez, chez Vogue France. En parallèle, elle met sa sensibilité au service de combats qui la
touchent : le domaine social, la condition féminine, la mémoire et la transmission.
Plus récemment, elle endosse le rôle d’intervenante en milieu scolaire et associatif, où elle anime des
ateliers de création autour du regard de l’autre. Elle poursuit également son travail d’autrice et compte
aujourd’hui une trentaine d’exposition à son actif.
Engagée auprès de diverses instances dans le secteur des maladie rares, Djamila est aussi co-fondatrice de
l’association « Les SoliDad’s » qui a pour but de sensibiliser le grand public à la situation des enfants atteints
de handicaps rares.
« C’est en partie en me nourrissant de mes rencontres que j’aborde mon travail personnel. Dans les thèmes
que j’explore, la notion de temporalité est un aspect important de ma démarche, à travers la trace orale,
écrite et la captation sonore. »